« On sent bien que les gens se remettent à faire des projets immobiliers, en particulier du côté des vendeurs. »
Augmentation des demandes d’estimations de la part des vendeurs, évolution des attentes des parents d’étudiants en quête d’un investissement familial, et une tendance à la stabilisation pour les prix du marché rouennais…
Malgré les vacances, pas de repos pour le secteur immobilier à Rouen, en ébullition cet été. Priscilla Barney, directrice de l’agence SMITH dresse son bilan de l’été sur le secteur immobilier rouennais.
Comment s’annonce la rentrée de septembre pour le secteur immobilier rouennais ?
Bien ! Depuis plusieurs semaines, nous constatons une demande croissante d’estimations de biens immobiliers. Il s’agit d’un phénomène inhabituel pour la période mais il est d’autant plus surprenant que depuis le début de l’année, la demande était supérieure à l’offre sur l’agglomération rouennaise. Peut-être est-ce lié au développement de la vaccination ces derniers mois, ou encore aux vacances, qui ont donné un coup de boost à l’économie et donnent l’impression que la vie reprend “presque” comme avant. On sent bien que les gens se remettent à faire des projets immobiliers, en particulier du côté des vendeurs et on suppose que le déclic vient de là, même si ce ne sont bien sûr que des hypothèses.. On pense souvent, à tort, que le mois d’août est plus calme dans l’immobilier, mais ce n’est pas forcément vrai, notamment du côté des acheteurs. A titre d’exemple, nous avons comptabilisé plus de 70 appels le lendemain de la mise en ligne d’une maison de 4 chambres avec jardin situé à Saint-Aubin Epinay le mois dernier. Elle a été vendue dans la semaine par notre agent en charge de la transaction, Anne-Sophie Lecroq-Artus.
Comment expliquez-vous la demande croissante de ces dernières semaines auprès des agents SMITH ?
Dans ce métier, il n’y a pas de secret. Ceux qui prospectent le plus et sont les plus connus sur leurs secteurs respectifs sont aussi ceux qui sont les plus contactés. Le fait est que malgré les confinements et autres mesures barrières, nous n’avons jamais arrêté prospecter et de développer nos réseaux respectifs. J’ai vécu la Crise des Subprimes en 2008 pendant laquelle tout le secteur immobilier a été gelé en France. C’est ainsi que j’ai appris que cela pouvait arriver et qu’il fallait constamment investir dans le développement de sa société, même en temps de crise. C’est pour cette raison que nous avons tous repris des formations, lancé une campagne publicitaire sur les bus de l’agglomération rouennaise et ouvert notre seconde agence rue Jeanne d’Arc en 2020. Des investissements payants puisqu’ils nous ont permis de monter en compétences, et on en voit aujourd’hui les fruits, mais aussi de développer notre notoriété au fil des mois.
Les prix des biens immobiliers sur l’agglomération rouennaise – comme dans beaucoup de villes de province en France – ont considérablement augmenté en 2020, vont-ils se stabiliser grâce au développement de l’offre immobilière ?
Les prix sont toujours en augmentation sur Rouen et son agglomération mais le marché est en train de se stabiliser de manière générale. On peut effectivement supposer que la croissance du nombre d’offres renforce cette stabilisation.
Néanmoins on observe toujours une réelle attractivité pour les biens ou il y a peu de travaux. Si la rénovation a pu être à la mode un temps, il y a toujours eu des acheteurs en recherche de tranquillité, aussi bien en location qu’en transaction. De plus, il ne faut pas oublier que c’est la visite qui crée le coup de cœur et quand il y a beaucoup de travaux à faire, peu de gens sont capables de se projeter.
Avez-vous constaté d’autres évolutions sur le marché immobilier rouennais cet été ?
Oui, nous voyons de plus en plus de clients avec des budgets autour de 600 000€ qui recherchent des maisons anciennes ou contemporaines à proximité du centre-ville de Rouen, mais qui ne trouvent pas leur bonheur. C’est un phénomène qui s’explique par le fait que la demande est supérieure à l’offre.
En revanche, du côté des primo-accédants en recherche de petites maisons de ville sur l’agglomération, la situation se débloque tout doucement. L’offre a été plus importante cet été car de plus en plus d’acheteurs choisissent de s’installer sur la rive gauche et en particulier dans le quartier du jardin des plantes.
Du côté des investisseurs, nous avons eu une forte demande des parents d’étudiants pour les biens de petites surfaces à acheter dans le centre-ville de Rouen. Compte tenu des taux d’intérêt très bas, de plus en plus de parents réfléchissent désormais à acheter un logement pour leurs jeunes étudiants. Le problème est que beaucoup de biens de petites surfaces ont déjà été vendus pour de la location ces derniers mois. Par manque d’offres dans le centre-ville, ils ont tendance à chercher aussi sur le plateaux Nord mais c’est une solution qui sera moins pratique pour leurs enfants, qui voudront sûrement sortir le soir aisément (rires). Nous sommes donc en recherche de petits logements à vendre et même d’immeubles ! Certains de nos acheteurs ont en effet la capacité d’allier investissement à haut rendement et nécessité familiale.
Vous souhaitez être orienté vers la bonne personne concernant votre projet immobilier ?
Contactez Priscilla BARNEY, fondatrice et dirigeante de l’Agence SMITH au
02 35 89 40 59 ou à priscilla@agence-smith.fr